Après une représentation du Misanthrope de Molière, Captain, qui a joué Alceste et Isidore, Philinte, restent seuls sur le plateau du théâtre qu’ils ne vont pas quitter de la nuit, partant à la recherche de Molière (?), le poète, le chef de troupe, l’acteur fou, qui se trémousse et se vide dans Pourceaugnac, qui subit les anathèmes de l’Église et de la Médecine, qui défie tous les pouvoirs de ses galipettes jusqu’à contrefaire la Mort sur son fauteuil alors même
...Après une représentation du Misanthrope de Molière, Captain, qui a joué Alceste et Isidore, Philinte, restent seuls sur le plateau du théâtre qu’ils ne vont pas quitter de la nuit, partant à la recherche de Molière (?), le poète, le chef de troupe, l’acteur fou, qui se trémousse et se vide dans Pourceaugnac, qui subit les anathèmes de l’Église et de la Médecine, qui défie tous les pouvoirs de ses galipettes jusqu’à contrefaire la Mort sur son fauteuil alors même que son coeur se fracasse, afin de témoigner jusqu’au bout, comme Don Juan, son « amour de l’humanité ». Mais le rôle essentiel n’est-il pas Célimène, la Femme, l’Actrice, Elle, l’amour fou de Captain ? Hanté par son absence et sa voix, en pleine détresse, il comprend peu à peu le mystère de ce personnage. Ivresse, démesure, désespoir, joie, désir, dans une nuit de folie où tout est possible, même la venue de Molière…
L’illustre clown, le vieux Maître Molière a soufflé cet « Alceste ou l’Acteur Fou » afin de rendre hommage aux acteurs qui l’ont inspiré. Car Dionysos, le dieu du Théâtre, grâce aux acteurs, nous dit une fois de plus que l’on est vivant et que cela doit se fêter.