Mise en scène : Jeanne Poitevin
Avec Maxime Carasso, Barbara Sarreau, Mathilde Fournier
Recherche et création à travers l’oeuvre à laquelle travaillait Albert Camus au moment de sa mort et au tout démarrage de la guerre d'Algérie. Le manuscrit a été trouvé dans sa sacoche le 4 janvier 1960.
Ce spectacle-Jeu, avec des règles choisies ensemble, et qui font que nous sommes entre l'accueil et le don, le jouer et le faire jouer, est le fruit de recherches partagées entre professionnels du spectacle et amateurs, adultes, adolescents, enfants, qui viennent de partout, socialement et ...
Mise en scène : Jeanne Poitevin
Avec Maxime Carasso, Barbara Sarreau, Mathilde Fournier
Recherche et création à travers l’oeuvre à laquelle travaillait Albert Camus au moment de sa mort et au tout démarrage de la guerre d'Algérie. Le manuscrit a été trouvé dans sa sacoche le 4 janvier 1960.
Ce spectacle-Jeu, avec des règles choisies ensemble, et qui font que nous sommes entre l'accueil et le don, le jouer et le faire jouer, est le fruit de recherches partagées entre professionnels du spectacle et amateurs, adultes, adolescents, enfants, qui viennent de partout, socialement et géographiquement, des lieux sensibles, souvent, des quartiers difficiles, souvent, est celui de l'équipe d'Alzhar, et des découvertes faites tous ensemble, au fil des parcours, des résidences, des rencontres, avec tous, nos alliés d'un jour ou de plus, ceux avec qui nous avons croisé la route, compagnies italiennes, espagnoles, tunisiennes, algériennes, groupes de partout et d'ailleurs.
Nous tentons là, et chaque jour différemment, la mise en résonance entre le texte de Camus et nos histoires, autant d'histoires que possible, parce qu'elles, toutes, éclairées par ce texte, sont porteuses d'un monde à venir, puzzle méditerranéen et d'ailleurs, d'héritages, de blessures et de solutions trouvées, partagées, dites, là, au fil du Premier Homme, jouées, elles créent une langue, mystérieuse, neuve, en cours. Le texte de Camus, mis en écho avec la vidéo, est l’occasion de s’interroger sur nos différences, nos arrachements, nos appartenances, nos origines, nos liens, nos retours.
La création est réalisée avec un grand nombre de participants, ils viennent des lycées, des collèges, des théâtres, des prisons, des centres sociaux, des écoles, des maisons de retraites, des foyers d’accueil, des hôpitaux psychiatriques, des maisons de quartier, et d'ailleurs… Chacun donne là sa lecture du Premier Homme de Camus en résonance avec sa propre mémoire, ses souvenirs, ses mots. Qu'entend-on à travers, derrière, sous les mots ? Et chacun, sur scène ou en vidéo, représente un écho de ce que dans Le Premier Homme, Camus nous dit de lui-même, de son enfance, belle et dure, revenant sur son parcours, imprégné de ses mémoires, méditerranéennes, souvent. Il s’agit d’inventer, quasiment chaque jour différemment, un rendez-vous avec son oeuvre et ce qu’elle révèlera aujourd’hui chez tous.
Tout public à partir de 8 ans
Durée : 1h20